Janvier rime avec nouvelle année mais sonne également le démarrage du projet des Imaginographes, tout droit sorties de l’imaginaire de Johann Le Guillerm.
Mais qui est Johann Le Guillerm ?
Artiste venu du cirque, Johann Le Guillerm s'est formé au Centre National des Arts du Cirque, il créé en 1994, sa propre compagnie Cirque ici et un premier spectacle solo, Où ça ?, qui tournera cinq ans à travers le monde. Le travail de Johann Le Guillerm a été récompensé par le Grand Prix National du Cirque (1996), le Prix des Arts du Cirque SACD (2005) et le Grand Prix SACD (2017) pour l’ensemble de son travail. Après un tour du monde au cours duquel il se confronte aux déséquilibres de mondes handicapés, traumatisés et autarciques, il s’engage en 2001 dans le projet Attraction projet de recherche qui interroge l’équilibre, les formes, les points de vue, le mouvement et l’impermanence et se matérialise dans des formes variées : objets, spectacles, sculptures, performances… Il crée sous chapiteau, en salle, pour l'espace public, à l'échelle de villes entières et propose des œuvres collaboratives. L'artiste se définit comme praticien de l'espace des points de vue. Depuis 2011, Johann Le Guillerm est soutenu et accueilli par la Mairie de Paris en résidence de recherche au Jardin d’Agronomie Tropicale – Paris. Source : https://www.johannleguillerm.com/
Des objets supports d’imaginaire.
Les Imaginographes sont des machines-outils, nées d’expérimentations menées autour du point. Le spectateur s’immerge dans une installation, il regarde, touche, réagit, imagine. Nous avons la chance d’accueillir au sein du collège depuis le 6 Janvier « Les élastiques ».
Une boucle intérieure, une boucle entre deux, une boucle extérieure ou en partie.
La classe concernée par ce projet est la 604 qui sera « médiateur culturel » pour les œuvres de l’artiste Johann Le Guillerm au sein de l’établissement. Ils participeront notamment à des ateliers Philo Art qui débuteront le jeudi 12 Janvier.
Les ateliers philo-art jonglent entre moments de pensée et de mise en jeu afin d’expérimenter le « penser par soi-même » comme une traversée. Chaque chemin emprunté est exploré collectivement pour naviguer, dériver, faire des détours, s’agiter au gré̀ des idées. Cycle d’atelier sur les notions de risque, d’erreur/échec, de la création, de la science de l’idiot (celui qui ne sait pas mais qui tente le savoir).
Nous aurons la chance d’accueillir deux autres imaginographes, l’un le 23 février et l’autre le 6 Avril.
